portefeuille en peau de mon corps

"- cinquante/50 c'est comme ça que ça marche, asshole
-oui mais je perds tout"

haha cque j ai écrit est vraiment nulachié

foutu changement d'heure

pas de veine

une corde a deux bouts

où est l'espace
derrière tout ça
après que je fus pris pour de la glaise
au point de m'oublier
et que ma nouvelle forme fût bonne à jeter
dans une décharge nue et si pâle

heureusement
il me reste la théorie des interstices
pour m'enfuir vers l'Alpha

celle de l'ange

car
cartes
cartons
car ton œil
cartes postales

l'arbre à langues

vidéodrome

Seul, soutenu par la stridence des violons

Lacère le rideau

Tue

Ouvre-moi
Une parenthèse.

anamnésie

enfin

faisons-le avec le jus du citron

c'est comme laisser partir
une particule de peau morte
pour échapper à la gravité

c'est comme laisser venir
un électron libre et ubiquiste
pour retrouver le désordre

j'aime cette cicatrice
qui a l'air de sourire

hey Alice tu t'souviens

j'ai le cœur en compote
de pommes

ravir, comme prendre et enchanter

et / ou

Encore un pas, encore une porte
Pour la passer je ferai un dessin

Autant d'ivresse en une seconde
Un tropique au ventre du monde

Ne sois plus seule, ne sois plus deux
Si tu le demandes, je reste un peu

Et le matin, avant que tu ne sortes
J'embrasserai la paume de ta main

sans douleur

ce jour où nous hurlerons
à vingt centimètres l'un de l'autre
je l'attends, ce sera bien.

les machines incertaines, et l'envie de (te) toucher

5:55

j'ai beau essayer
rien ne change
je veux toujours
j'aime toujours


au temps
fort

c'est la règle

pour un pas de danse,
un pas de chance.

ça ne donne rien

je me déchire encore

comme un mince papier huilé

sur tes chairs monolithes

je lèche la pierre froide

pour un vague goût de sel

mais on s'en fout n'est-ce pas

je gueule sur les astres

je chiale sans cesse

je fonds dans les extraits chimiques

je me fais des films dans la vase

brune et puante

où j'émerge écarlate

et puis quoi

quoi

avec rien que des ombres