j'aperçois un bras d'eau



on est comme on nous met

je suis
gommé
tu m'as
disparu

(il elle nous vous elles ils, conjuguez vous-même, connards)

pffft





armures de paille

trogue
troo
p
de
grogue
derrière la porte
une conversation absurde
tensions
systoles
forme et fond indifférenciés
tréfonds
on

Les yeux des girafes
et les élancés sur les eaux du fleuve
corps flottants

je ne veux pas

même quand la musique fond



le bourdonnement des pièces vides


nous ne sommes pas morts

nous ne sommes pas un

nous ne sommes pas construits

nous ne sommes pas si aigus

nous ne sommes pas si simples


pas chercher, pas vouloir










287 fois par jour




au moins

perméable


victime abasourdie
l'air l'air
le chant te prend

maintenant
poussant des cases
le soir arrivé

Un ballon
en retrait
n'est pas éclairé

j'aurais dû
plus à l'abandon
faible et renversé

comme la carpe, comme la crèpe, comme la veste, comme le traître








je vais me coucher

(dans l'autre sens)



longes


et de l'éponge
faire un roc
et de l'étrange
faire un bloc
?
non.

jusqu'où

Au delà de cet espace
de cet espacement
dont je suis forclos
et blessé
qui m'arrache ces spasmes
comme une franche saignée
couché sur le dos
les yeux gercés

parle par pas


Ce qui s'écoule,
plus glaireux,
en équilibre
quand l'autre
dépérit.

Ainsi d'insomnies
les doigts
te couchent
au contraire


cul de sac


c'est l'histoire de ce type,
il est dans le ventre de l'ogre
mais on lui dit qu'il n'est pas mangeable
pendant que son corps se consume
dans l'acide gastrique

pas mangeable,
mais mangé




parle à mon spectre












fumer encore

seul
seuls
seule
le seul
le seul saule
les esseulés sous le saule
saumure
au sol seul
sur le sol seul j'essuie
las

quelle son
quelle chanson
quels champs sont
pour s'étendre
s'essuyer et s'étendre
les sons font Ooh
tu me manques
j'essuie
tu me manques
j'essuie
tu me
j'ess
es

poule


j'aime ta chair