univers désuni
fèlures
brisures
cassures
ça vaut mieux
ce qui failli
ce qui faibli
ce qui s'anéanti
on croit
puis ce fil
ou cette force électro-magnétique
nous
supra-conducteurs
différés
mais identiques.
humming
avec du vent dans les artères encombrées c'est une façon de parler
veuillez patienter trois secondes c'est une façon de parler
j'ai cassé mon appareil c'est con
et j'ai vidé mon sac comme on dit, parce que moi, je sais pas quoi dire
et comme j'ai les poches trouées ça ne me rend pas plus libre, arrêtons les clichés
il ne me reste que la peau sur les os
veuillez patienter trois secondes c'est une façon de parler
j'ai cassé mon appareil c'est con
et j'ai vidé mon sac comme on dit, parce que moi, je sais pas quoi dire
et comme j'ai les poches trouées ça ne me rend pas plus libre, arrêtons les clichés
il ne me reste que la peau sur les os
entre vue et rendez vous
ça change
rien
de ce que
voit
l’œil
un globe
suspendu
par un fil
si ténu
qu'il se mèle
de ce qui
ne le regarde
pas à pas
proche en proche
sur la roche
mon cul froid
polaire
toutes les étoiles
indiquent le nord
cap absurde
rocambolesque histoire
de fantômes délavés
fibres en profondeur
à l'intérieur
c'est ça
change rien
de ce
que voit l’œil
un globe suspendu
par un fil si ténu
qu'il se démêle
de ce qui
ne le regarde
pas à pas très loin
en proche sur la roche
mon dos froid
polaires étoiles
n'indiquent le nord
caps perdus
chemins surgis
d'une histoire vraie
de fantômes blanchis
fibres et couleurs
à l'intérieur
c'est ça
rien
de ce que
voit
l’œil
un globe
suspendu
par un fil
si ténu
qu'il se mèle
de ce qui
ne le regarde
pas à pas
proche en proche
sur la roche
mon cul froid
polaire
toutes les étoiles
indiquent le nord
cap absurde
rocambolesque histoire
de fantômes délavés
fibres en profondeur
à l'intérieur
c'est ça
change rien
de ce
que voit l’œil
un globe suspendu
par un fil si ténu
qu'il se démêle
de ce qui
ne le regarde
pas à pas très loin
en proche sur la roche
mon dos froid
polaires étoiles
n'indiquent le nord
caps perdus
chemins surgis
d'une histoire vraie
de fantômes blanchis
fibres et couleurs
à l'intérieur
c'est ça
c'est tout à fait pratique
je quitte myspace, qui se disperse dans un format calqué sur facebook (sur lequel vous ne me trouverez pas), pour déposer mes musiques dans un endroit plus sobre (et j'en profite pour y mettre des inédits).
mes musiques désormais ici
mes vidéos toujours ici
le message précédent ici
une page blanche ici
mes musiques désormais ici
mes vidéos toujours ici
le message précédent ici
une page blanche ici
c'est presque dire
sans titre
il doit être trois heures du matin
je cuis du lard, dans une petite poêle
jusqu'au grésillement
j'étale du beurre sur deux tranches de pain
puis du fromage de chèvre et de la tomate
par dessus, deux autres tranches
je mange le tout avec un demi camembert
puis je brûle des molécules
je fume
puis je me demande pourquoi cette femme
ne m'a pas répondu, ni fait un signe
alors que je lui demandais à mi-mot
de me laisser revenir
j'ai encore faim
je décharge dans mes mains
me vide la tête
me tords le cou
j'ai les paupières lourdes
je mange un morceau de sucre
puis je fume, encore
je repense à l'autre nuit
je buvais avec ma plus douloureuse envie
mais aussi la plus lumineuse émanation
nous parlions de tout, de nos corps
le sien, dont elle m'offrit un court instant le poids
me brûle encore
je mange ce qui reste du pain, sec et un peu âpre
j'entends une dispute, dehors
je fume
au lever du jour, lorsque je m'assoupirai
j'aurai peut-être la visite d'un défunt
mais sans doute ne m'apprendra-t-il rien
de nouveau sur la mort.
je cuis du lard, dans une petite poêle
jusqu'au grésillement
j'étale du beurre sur deux tranches de pain
puis du fromage de chèvre et de la tomate
par dessus, deux autres tranches
je mange le tout avec un demi camembert
puis je brûle des molécules
je fume
puis je me demande pourquoi cette femme
ne m'a pas répondu, ni fait un signe
alors que je lui demandais à mi-mot
de me laisser revenir
j'ai encore faim
je décharge dans mes mains
me vide la tête
me tords le cou
j'ai les paupières lourdes
je mange un morceau de sucre
puis je fume, encore
je repense à l'autre nuit
je buvais avec ma plus douloureuse envie
mais aussi la plus lumineuse émanation
nous parlions de tout, de nos corps
le sien, dont elle m'offrit un court instant le poids
me brûle encore
je mange ce qui reste du pain, sec et un peu âpre
j'entends une dispute, dehors
je fume
au lever du jour, lorsque je m'assoupirai
j'aurai peut-être la visite d'un défunt
mais sans doute ne m'apprendra-t-il rien
de nouveau sur la mort.
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