départs


ce matin je pisse un peu de l’œil dans la cuisine, devant l'évier, forcément, l'évier bien nettoyé qui cristallise mes peurs, et toute la tuyauterie derrière jusqu'à l'égout.


le moelleux, le fenouil et la pornographie, l'équilibre mal défini de nos vies, les yeux dans le ciel, même quand le regard ne se perd que jusque dans le plafond.


j'en arrive rarement à une conclusion, attaché farouchement à l'idée que tout est toujours en cours, mais quand elle me rattrape, j'en ai la mélancolie, brusque, jusqu'à la nausée.