Ouvert et dépenaillé, avec l'héritage de l'homme sans aspérité, je cherche des masques ou des morceaux de caoutchouc à fondre sur la peau brûlée. Mais je ne trouve pas. Je vois tes pieds qui dépassent de ta couverture devant les vitres bien lavées, je vois les gobelets en plastique vides, les marches du palais, le goût perdu, la salle des pas des non des peut-être (ceux de la forêt, toi tu sais), je prends pour moi mais en fait je n'en sais foutre rien, les heures dans la neige vont me piquer de froid encore quelques temps, je me dis quelques temps c'est pas bien méchant, et puis oui depuis tout ce temps la neige a fondu, oui mais en dessous il y a eu la boue, la lavasse, la mélasse et le goudron, celui qui croit encore au symbole du coquillage, il se trompe lourd, le coquillage c'est juste un couvercle sur du pognon, et ainsi de suite jusqu'à la fin de l'ère, jusqu'à la fin de l'air.
Heureusement, il y a ce regard clair et perçant, cette expression déroulée comme le fil rouge de celui qui a la foi, ce refuge pour l’inconscience nécessaire à l'émerveillement, moi j'ai perdu les encres depuis longtemps, sans m'en apercevoir.