i can't fix



de là



à pas là



appuyer là où ça fait
mais putain c'est quoi ces trois heures quarante cinq
c'est quoi cette fin qui me fait cette fin qui me fait cette fin
qu'est-ce qui reste

cet endroit, cet envers

T'as vu l'eau, comme elle est sombre d'ici,
t'as vu la route, t'entends les guitares dans le bas,
on a pas tous le pied terrien,
je suis la partie qui tombe, la chute, l'impossible équilibre.

Tu vois nos ombres s'allongent sur la vase,
couchés sur le ventre on entame une danse,
tu embrasses mon cou, ma langue sortie et mes yeux qui roulent sur ta peau noire,
ta vie pâle, tes souvenirs du centre du monde, tes souvenirs de fusion et de feu,
tout sort un instant comme une éruption solaire, ton corps fendu de chaleur,
tout sort tout me brûle, au vingt-deuxième degré virgule vingt-deux,
par delà les couches, poils peau muscles sang os,
puis l'âme consumée en une fraction de seconde,
si longue, si insupportablement longue.

Nous confondons
l'huile et la perte,
l'onction et le coup,
le baiser et la morsure,
le souvenir et la cicatrice.

T' as vu l'eau, noire.

Allons-y.
toucher touchent touchée touchés toucher touché toucher
toucher toucher touche touchée touchés toucher touché
toucher toucher toucher touche touchée touchés toucher
touché toucher toucher toucher touche touchée touchés
toucher touché touché touchez toucher toucher toucher
toucher toucher touche touchée touchés toucher touché
touchez toucher toucher touche touché toucher toucher
toucher touchée touchés toucher touché toucher toucher
toucher touche touchée touchés touché toucher toucher
toucher toucher touché toucher toucher toucher touche
touchée touchés toucher touché toucher toucher toucher
touche touchée touchés toucher touchez toucher toucher
toucher touchent touché toucher toucher toucher touchée
touchés
touché toucher touché tout chier toucher touché

très seul







très

le lointain ça m'efface

et c'est loin
et quoi
plus
décidément tout est trop
la fille derrière la vitre dans le bus
les mouvements de l'eau dans le caniveau
cette putain de musique qui fait toudoumtoudoum

trop de musique
"ça va pas avec la vie tu sais"
oui je sais

il y a des choses qui vont de soi

comme par
puis dans le
fond
c'est pas si
et



par l'A, again.

j'ai cru enjamber une barrière
mais juste derrière, le gouffre
celui de la honte et de la distorsion
un corps fait de pensées en boucle

reste un peu
dans ma vie
pour encore
un moment
(ça console mes cicatrices)

une promenade, par l'A.




c'est vrai quoi



et puis(e)

court mais (vrai) bon


et la trace
sous la semelle
est à l'image

demain peut-être un autre geste vers l'amer

c'est toi

i am not
pourquoi tu es là
la pluie
les livres que tu n'as pas lu
de glace depuis si longtemps
à demain

qui écoute
personne n'est normal
et les amours ça va
oui super

peux-tu boire du lait
je ne sais pas
où sont les clés

déshabillez-vous
suivez-moi, s'il vous plaît
par ici
oui
non

la vitre fumée

je voulais monter
et me battre
avec toi
sueur
solaire
sud
salive
sens
sillons
sur/sous
si
(carrément)
danser
me met
des larmes
jusque
sous ma première
peau


si loin des rives
sans être au centre

si bas sous la surface
sans être, au fond

là deux mots
me feraient bon

drop the façade,

****.

et cette liste
une fois dressée,
j'aurai oublié.

anecdote du jour d'avant

Falling into the nothing





feu, poison
dans mes veines

regarde-toi dormir
avec ces trois notes
de piano


je reconnaitrais
un de tes cheveux
entre mille
et ce pli, là, aussi.

s'incliner

là où perdre pied, un endroit pas plus grand qu'un tiroir

faire l'amour
tout leur était égal
putain
et bien pire que sur terre, ici
tout est inattendu
je ne sais plus ce que c'est

plus

personne n'est personne

tu peux me manger
tu peux manger ma petite lucarne
à présent béance rouge

la vérité
c'est que mes entrailles
n'ont pas d'horizon