Au bord

Voici deux heures 
Que je regarde les traces

C'est dire que je ne suis pas guéri.

gardien


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waw waouw wouf waf waf

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à péter


comme quoi


Bon, voilà,

c'est le moment de quitter renoncer abandonner céder partir rompre se retirer délaisser lâcher donner se défaire reculer laisser s'enfuir sortir s'éloigner mourir cesser capituler disparaître remettre tomber se détacher se démettre se dessaisir négliger plaquer oublier laisser tomber fuir déposer caler abdiquer se replier rejeter interrompre fléchir finir déguerpir battre en retraite évacuer vider se séparer se débarrasser s'en aller repousser rabattre jeter déloger suspendre semer planter liquider déserter balancer supprimer se désister se dépouiller renier livrer flancher faire cesser abolir relâcher résigner résilier s'incliner sacrifier se départir se rendre succomber poser lâcher pied abjurer accorder aliéner caner démissionner démordre déménager larguer passer la main reléguer répudier se soumettre tirer sa révérence tourner le dos omettre léguer apostasier bazarder concéder confier détourner immoler mettre bas plier bagage raccrocher s'avouer vaincu se déposséder se désintéresser se désolidariser vider les lieux laisser aller à vau-l'eau jeter le manche après la cognée fausser compagnie baisser les bras baisser pavillon déclarer forfait dépouiller dételer enterrer exposer faire la part du feu parce qu'en fait je suis fatigué de ce que qu'il reste de moi. 

Mer (..)

Ouvert et dépenaillé, avec l'héritage de l'homme sans aspérité, je cherche des masques ou des morceaux de caoutchouc à fondre sur la peau brûlée. Mais je ne trouve pas. Je vois tes pieds qui dépassent de ta couverture devant les vitres bien lavées, je vois les gobelets en plastique vides, les marches du palais, le goût perdu, la salle des pas des non des peut-être (ceux de la forêt, toi tu sais), je prends pour moi mais en fait je n'en sais foutre rien, les heures dans la neige vont me piquer de froid encore quelques temps, je me dis quelques temps c'est pas bien méchant, et puis oui depuis tout ce temps la neige a fondu, oui mais en dessous il y a eu la boue, la lavasse, la mélasse et le goudron, celui qui croit encore au symbole du coquillage, il se trompe lourd, le coquillage c'est juste un couvercle sur du pognon, et ainsi de suite jusqu'à la fin de l'ère, jusqu'à la fin de l'air.
Heureusement, il y a ce regard clair et perçant, cette expression déroulée comme le fil rouge de celui qui a la foi, ce refuge pour l’inconscience nécessaire à l'émerveillement, moi j'ai perdu les encres depuis longtemps, sans m'en apercevoir.