des "si" déments
jen esa ispa snonp lussi jemet rom pe
ma issi c'ét a itleca sje mevo mir aisda nslabou che
etside ma inenco rel'o rga ne es tsu rl'o n de
ave cto uta uto urle smo uches
sique lqu'u nra mas seàl ape ti tecu iller
me sto ur men tssu rlat er remor te
simo nre gardsep ose oùj'e spèr e
jes era isa nsdo uted eva nttapo rte
ma issi c'ét a itleca sje mevo mir aisda nslabou che
etside ma inenco rel'o rga ne es tsu rl'o n de
ave cto uta uto urle smo uches
sique lqu'u nra mas seàl ape ti tecu iller
me sto ur men tssu rlat er remor te
simo nre gardsep ose oùj'e spèr e
jes era isa nsdo uted eva nttapo rte
maintenant j'ai faim, évidemment
Dites-moi un peu si je rêve, ou alors quand quelqu'un me demande "est-ce que tu réalises" je dois le prendre comment, ça prête à confusion n'est-ce pas, je me sais capable de ne comprendre (mais aussi le sens du pourboire compris) que peu de choses, mais je peux tout interpréter (mais aussi le sens de l'acteur (actif donc) qui gerbe (mais aussi celle de fleurs)), stop (mais aussi le télégramme comme ultime fantasme de la correspondance (mais aussi celle qui fait appel (coup de fil (rouge)) à l'analogie)), tu sais tu peux continuer en boucle comme ça sauf que c'est une spirale, quand on la regarde de profil (à toi).
J'aime bien croiser la fille avec laquelle j'aime bien les moments où on ne se dit rien. On s'arrête de parler très vite, après avoir pris brièvement de nos nouvelles, et quand bien même elles sont nombreuses le silence l'emporte rapidement pour de longs moments, on regarde ce qu'il se passe, et comme du premier jour de neige, le blanc recouvre nos échanges.
J'apprends que **** est à l’hôpital, je lis des lettres d'avocat, je console quelqu'un de cher à chaudes larmes, puis n* me fait tant rire, puis j'ai de très lointaines nouvelles, il y a un coup de tonnerre, je traverse en courant sous la pluie, je me brûle au poignet, ce coup de fil où je décroche en me faisant passer pour n'importe qui, j'éteins la radio, je casse un verre, n* râle pour un peu d'écran, un expert m'explique des histoires de cahier de charge, je flanque des restes dans des macaronis, je goûte. Une demi-heure s'est passée.
J'aime bien croiser la fille avec laquelle j'aime bien les moments où on ne se dit rien. On s'arrête de parler très vite, après avoir pris brièvement de nos nouvelles, et quand bien même elles sont nombreuses le silence l'emporte rapidement pour de longs moments, on regarde ce qu'il se passe, et comme du premier jour de neige, le blanc recouvre nos échanges.
J'apprends que **** est à l’hôpital, je lis des lettres d'avocat, je console quelqu'un de cher à chaudes larmes, puis n* me fait tant rire, puis j'ai de très lointaines nouvelles, il y a un coup de tonnerre, je traverse en courant sous la pluie, je me brûle au poignet, ce coup de fil où je décroche en me faisant passer pour n'importe qui, j'éteins la radio, je casse un verre, n* râle pour un peu d'écran, un expert m'explique des histoires de cahier de charge, je flanque des restes dans des macaronis, je goûte. Une demi-heure s'est passée.
suite sans fond
la saturation des mémoires
la gueule de bois
la dissection minutieuse d'une vie
la fonte des glaces
la propagation des larmes à feu
la solitude du cosmonaute
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